Gad Elmaleh témoigne de son amour pour la Vierge : « Marie me tient et je la porte en moi »

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Dans son nouveau film, « Reste un peu », l’humoriste, réalisateur et chanteur français, de confession juive, raconte son chemin spirituel avec la Vierge Marie.

L’acteur préféré des Français,  Gad Elmaleh, âgé de 51 ans, est l’ancien compagnon de Charlotte Casiraghi – la seconde fille de Caroline de Monaco – avec laquelle il a eu un fils né en 2013, Raphaël.  Il est connu surtout en France pour ses spectacles de monologue sur scène « stand- up » et pour sa participation à des films de succès international comme Les aventures de Tintin : Le secret de la licorne, de Steven Spielberg ou encore Minuit à Paris, de Woody Allen. De religion juive, séfarade originaire du Maroc, Gad surprend avec son nouveau film sorti en France le 16 novembre, « Reste un peu », dans lequel il raconte son histoire d’amour avec la Vierge Marie et témoigne de son attirance pour le catholicisme. Alors que l’Eglise en France traverse une crise dévastatrice, avec la révélation d’abus sur mineurs de la part de nombreux prêtres et de plusieurs évêques, dont un cardinal qui fut président de la conférence épiscopale française, ce « coming out » inattendu d’une star populaire très aimée dans l’Hexagone rappelle au public la beauté de la religion catholique, rendant hommage à la foi bimillénaire fondée sur la relation filiale avec le Dieu unique qui s’est fait homme dans le sein d’une jeune fille juive. Jouant son propre rôle, Gad Elmaleh entraîne ses parents et sa sœur aînée Judith à être acteurs, ensemble avec lui, de ce film criant de vérité.

Le scénario se déroule ainsi : après trois années aux Etats Unis, le célèbre humoriste revient en France pour retrouver sa famille et ses amis mais la raison profonde de son retour est le chemin spirituel qu’il fait avec la Vierge Marie en se préparant au baptême catholique. Quand il arrive chez ses parents à Paris, toujours pressé par de multiples rendez-vous à l’extérieur, sa mère lui dit « Reste un peu », donnant le titre au film qui suggère aussi ce que demande Gad à la mère du Christ qui est entrée dans sa vie : « Reste un peu, j’ai besoin de toi, j’ai besoin de me sentir accompagné… ». Son histoire avec elle a commencé à Casablanca, quand il était enfant et qu’il passait devant une église dans laquelle sa famille juive lui avait interdit d’entrer car cela – lui disait-on – portait malheur. Voyant, depuis la porte ouverte de l’église, la statue d’une femme qui lui souriait avec tendresse, il se mit à pleurer de joie et n’attendait que de la retrouver chaque jour. C’était la statue de Notre-Dame de Lourdes, dans l’église du même nom, mais il ne le réalisera que plus tard et s’en souviendra toujours.

Son secret d’amour, gardé au cœur pendant de longues années, prit un sens nouveau lorsqu’il fut invité en août 2019 à voir le musical Bernadette à Lourdes, mis en scène par son ami Roberto Ciurleo près du sanctuaire marial pyrénéen. Depuis lors une petite statue de Notre-Dame de Lourdes l’accompagne partout, et cette présence maternelle le conduit à découvrir le Christ et son corps qui est l’Eglise. « La conversion m’a toujours fasciné, je pense à Henri Bergson, à Edith Stein, à Jacques et Raïssa Maritain, à Jean-Marie Lustiger, mais aussi à saint Augustin et à saint Charles de Foucauld », confie-t-il volontiers, considérant ce sujet comme inépuisable et faisant en particulier référence à la célèbre philosophe juive Simone Weil qui adhéra à la foi catholique sans aller pour autant jusqu’au baptême. Dans son film, « Reste un peu », Gad renonce au dernier moment à se faire baptiser par respect pour ses parents et pour sa communauté, mais à cette étape de sa vie il proclame lui aussi, comme Simone Weil, son amour pour Marie et Jésus, répondant à ceux qui l’interrogent que « l’histoire n’est pas finie ». « Je suis certain  qu’il y aura une suite », affirme-t-il, critiquant vivement une certaine conception de la laïcité ne tolérant pas les religions et désireux de plaider en faveur de la liberté des enfants d’Abraham, juifs, chrétiens et musulmans, à exprimer leur foi dans le domaine public. Il porte au cou la Médaille miraculeuse – que la Vierge a proposé de diffuser lors des apparitions à la chapelle de la rue du Bac, en 1830 –  et la montre avec joie, continuant avec audace son chemin spirituel, en se moquant de la mode et de la pensée unique. Il répète à qui veut l’entendre : « Marie me tient et je la porte en moi ».

François Vayne

2 Comments

  1. Elisabeth Riedel dit :

    Merci Gad de témoigner de la tendresse de ka Vierge Marie.

    J’aimerai vous offrir mon livre ” je changerai tes larmes en joie ” qui rassemble de beaux témoignages de conversion pour affronter les deuils .dans l’Espérance

    A quelle adresse puis je l’envoyer par mon Éditeur ? En communion de prières
    Elisabeth Mathieu-Riedel

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