Mardi dernier, pendant la messe matinale qu’il célèbre à Santa Marta, il a dénoncé encore les pasteurs attachés au pouvoir et à l’argent, évoquant la solitude, l’abandon et la persécution de l’apôtre fidèle, « qui ne s’attend pas à une autre fin que celle de Jésus », faisant notamment référence à l’exemple donné par saint Paul, martyrisé à Rome comme témoin du Christ.
« Quand un pasteur vit ainsi, il peut expérimenter la désolation, mais il a la certitude que le Seigneur est près de lui », a souligné le Pape, reprenant l’image du grain qui meurt et porte du fruit.
Le dimanche précédent il avait développé ce thème de la lutte « jusqu’au bout » avec le Seigneur, lors de la messe de canonisation de sept nouveaux saints, dont un prêtre massacré à coups de sabre par les révolutionnaires français en 1792. Cette première canonisation d’un martyr de la Révolution - Salomon Leclercq – ainsi que celle du jeune mexicain « cristero », José Sánchez del Río, mort en criant « Vive le Christ Roi », nous encouragent particulièrement à « être fermes dans la prière pour rester fermes dans la foi et dans le témoignage », selon les mots de François.
« Les saints sont des hommes et des femmes qui entrent jusqu’au fond dans le mystère de la prière. Des hommes et des femmes qui luttent avec la prière, laissant l’Esprit Saint prier et lutter en eux… ; le Seigneur vainc en eux et avec eux ».
Tel est bien le style de vie spirituelle que nous demande le Pape, pour résister à la désolation spirituelle et au découragement, pour « gagner la paix », en nous rappelant que nous ne sommes pas seuls puisque nous faisons partie d’un Corps, le Corps du Christ qu’est l’Eglise, dont nous sommes les membres. Fort de cet enracinement, le pontificat réformateur va de l’avant, et les grands rendez-vous historiques se succèdent.
Le Pape, qui aura quatre-vingt ans le 17 décembre, n’a pas de temps à perdre, d’autant que la menace d’un conflit planétaire se fait plus précise à l’aube de 2017. Le président philippin vient d’annoncer en Chine sa rupture avec les Etats Unis, aussi bien militairement qu’en termes économiques, déclarant vouloir aller aussi en Russie pour parler à Vladimir Poutine. L’axe Moscou-Téhéran-Pékin se renforce, en opposition à l’hégémonie américaine sur le monde. L’année qui vient s’annonce donc dangereuse, très dangereuse, cent ans après les apparitions mariales à Fatima, au Portugal.
« Si l’on fait ce que je vous dis, beaucoup d’âmes seront sauvées, et on aura la paix », confia Notre-Dame du Rosaire aux jeunes voyants, à la Cova da Iria. François se rendra en pèlerinage à Fatima, comme il l’a annoncé dans l’avion dernièrement, en revenant du Caucase.
Unissons notre prière à la sienne jusqu’à ce que triomphe la Divine Miséricorde !
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Merci de nous rappeler l’urgence , portons tout ,ensemble, aux pieds de Marie demandant le triomphe de son Coeur Immaculé.