Le voyage spécial de François au sanctuaire marial de Fatima, ces 12 et 13 mai, s’est déroulé dans un moment de l’histoire particulièrement inquiétant pour l’humanité. L’ultralibéralisme séducteur, sans racines ni valeurs, impose ses lois homicides, usant de l’instrument démocratique pour manipuler les peuples, au moyen d’une propagande sans précédent orchestrée par certains médias servilement soumis aux puissances financières. Il est urgent de défendre, avec courage, la dignité transcendante des personnes, surtout les plus vulnérables, face aux adeptes envoûtés d’un « dieu argent » pharaonique qui conduit le monde occidental à sa ruine. Le centenaire des apparitions de la Vierge à la Cova da Iria – « le val de la paix » en portugais – nous offre l’occasion providentielle d’enraciner spirituellement cette résistance libératrice. Si nous nous mobilisons partout dans la prière à la suite du Saint-Père, les plans apparemment victorieux des ennemis du genre humain seront déjoués : le Cœur Immaculé de Marie triomphera, comme elle l’a promis en 1917.
La plus âgée des trois enfants visités par Marie, Lucie, donne dans ses Mémoires la parole à Jacinthe qui venait d’avoir une vision : « Ne vois-tu pas beaucoup de routes, beaucoup de sentiers et de champs pleins de gens qui souffrent de faim et qui n’ont rien à manger ? Et le Saint-Père dans une église, devant le Cœur Immaculé de Marie en prière ? Et beaucoup de monde en prière avec lui ? ». François cita ces mots prophétiques qui semblaient réalisés le 13 mai à Fatima, au cours de la messe de canonisation des deux plus jeunes voyants, Jacinthe et François Marto. « Je ne pouvais pas ne pas venir ici pour vénérer la Vierge Mère et lui confier ses fils et ses filles », confia le pape. « Sous son manteau ils ne se perdent pas ; de ses bras viendront l’espérance et la paix dont ils ont besoin, et que je demande pour tous mes frères, en particulier pour les malades et les personnes avec handicap, pour les détenus et les chômeurs, pour les pauvres et les personnes abandonnées », ajouta-t-il, entouré par une marée humaine d’environ 500.000 personnes.
Dans le contexte des drames en cascade qui frappent l’humanité, il évoqua la « mobilisation générale » déclenchée par le ciel, exigeant de chacun de nous l’accomplissement de son devoir d’état (Lettre de Sœur Lucie, 28 février 1943), chemin le plus sûr pour fleurir avec amour là où nous sommes plantés et vaincre cette « indifférence qui nous gèle le cœur et aggrave notre myopie ». L’exemple à suivre en ce sens est donné par les nouveaux saints, premiers enfants non martyrs à être canonisés, « que la Vierge Marie a introduits dans la mer immense de la lumière de Dieu ». « La présence divine devint constante dans leur vie, comme cela se manifeste clairement par la prière insistante pour les pécheurs et par le désir permanent de rester près de “Jésus caché” dans le Tabernacle », souligna le Saint-Père, nous indiquant par la même où puiser la force de surmonter les contrariétés et les souffrances.
Ainsi « la Vierge Mère n’est pas venue ici pour que nous la voyions », mais nous mettre en garde contre « le risque de l’enfer pour celui qui mène une vie – souvent proposée et imposée – sans Dieu et qui profane Dieu dans ses créatures ». « Elle est venue nous rappeler la lumière de Dieu qui demeure en nous et qui nous couvre », insista-t-il. « Les trois privilégiés se trouvaient dans la lumière de Dieu qui rayonnait de la Vierge. Elle les enveloppait dans le manteau de lumière que Dieu lui avait donné », ajouta François, se référant aux paroles de Lucie, expliquant que « Fatima est surtout ce manteau de lumière qui nous couvre, ici comme partout ailleurs sur la terre quand nous nous réfugions sous la protection de la Vierge Marie pour lui demander, comme l’enseigne le Salve Regina, “montre-nous Jésus” ».
« Quand Jésus est monté au ciel, il a apporté auprès du Père céleste l’humanité – notre humanité – qu’il avait assumée dans le sein de la Vierge Mère ; et il ne s’en séparera jamais plus. Fixons notre espérance, comme une ancre, dans cette humanité placée dans le ciel à la droite du Père (Ephésiens 2,6). Que cette espérance soit le levier de la vie de chacun de nous ! Une espérance qui nous soutient toujours, jusqu’au dernier souffle ».
« Chers pèlerins, nous avons une mère », résuma chaleureusement François, regardant la foule immense avec une sérénité surnaturelle. « Cramponnés à elle comme des enfants, nous vivons de l’espérance qu’elle appuie sur Jésus ».
Après cette messe du centenaire, la statue de Notre-Dame de Fatima – qui tient dans sa couronne la balle de l’attentat manqué contre saint Jean Paul II – fut portée en procession sur l’esplanade, tandis que les dizaines de milliers de pèlerins agitaient des mouchoirs blancs, comme des « sentinelles du matin » révélant le visage d’une Eglise « missionnaire, accueillante, libre, fidèle, pauvre en moyens et riche d’amour », que le successeur de Pierre venait de décrire.
La veille, en arrivant dans l’après-midi sur le lieu des apparitions, ayant déposé un bouquet devant la statue de la Vierge, dans la petite chapelle située au cœur du sanctuaire international, le pape s’était présenté en pèlerin de l’espérance, demandant « la concorde entre tous les peuples ». Debout, le regard fixé vers la statue, il paraissait s’entretenir avec la Vierge, s’offrir en personne pour la paix sur la terre, tandis que la multitude en prière se recueillait les yeux fermés… Le temps retenait son souffle, nous étions plongés dans l’éternité, comme rejoints intérieurement par l’autre monde. Cette manifestation silencieuse de dix longues minutes, d’une intensité rare, aura sans doute une portée essentielle qu’il est bien impossible de mesurer.
L’invocation du pape faite samedi soir entre aussi dans l’histoire : « Salut, Mère de Miséricorde, Dame au manteau blanc! En ce lieu où, il y a cent ans, tu as montré à tous les desseins de la Miséricorde de notre Dieu, je regarde ton manteau de lumière, et, en tant qu’évêque vêtu de blanc, je me souviens de tous ceux qui, vêtus de la pureté baptismale, veulent vivre en Dieu et prient les mystères du Christ pour obtenir la paix », déclara le successeur de Pierre, faisant allusion au troisième secret de Fatima dans lequel il se reconnaît personnellement.
« Ô clémente, ô pieuse, O douce Vierge Marie, Reine du Rosaire de Fatima! Fais-nous suivre l’exemple des bienheureux François et Jacinthe, et de tous ceux qui témoignent du message de l’Évangile. Nous parcourrons, ainsi, toutes les routes, nous serons pèlerins sur tous les chemins, nous abattrons tous les murs et nous vaincrons toutes les frontières, en allant vers toutes les périphéries, en y révélant la justice et la paix de Dieu. Nous serons, dans la joie de l’Évangile, une Église vêtue de blanc, de la pureté blanchie dans le sang de l’Agneau versé aujourd’hui encore dans toutes les guerres qui détruisent le monde dans lequel nous vivons. Et ainsi nous serons, comme Toi, une image de la colonne lumineuse qui éclaire les chemins du monde, en montrant à tous que Dieu existe, que Dieu est présent, que Dieu habite au milieu de son peuple, hier, aujourd’hui et pour toute l’éternité ».
Avant la récitation du Rosaire en soirée, nous avions pu dire avec le Saint-Père une consécration collective à Celle qui est « l’image de l’Église vêtue de la lumière pascale », « l’honneur de notre peuple », « le triomphe sur l’assaut du mal » : « Uni à mes frères, par Toi, je me consacre à Dieu, ô Vierge du Rosaire de Fatima. Et finalement, enveloppé dans la Lumière qui nous vient de tes mains, je rendrai gloire au Seigneur pour les siècles des siècles ».
Comme l’avait fait le bienheureux Paul VI en 1967, le pape offrit une rose d’or à Notre-Dame de Fatima, affirmant au moment de la grande veillée, en citant son vénéré prédécesseur, que « si nous voulons être chrétiens, nous devons être marials, c’est-à-dire que nous devons reconnaître le rapport essentiel, vital, providentiel qui unit Marie à Jésus et qui nous ouvre le chemin qui nous conduit à Lui » (Paul VI, Discours au cours de la visite au sanctuaire de la Vierge de Bonaria, Cagliari, 24 avril 1970).
« Que chacun de nous puisse devenir, avec Marie, signe et sacrement de la miséricorde de Dieu qui pardonne toujours, qui pardonne tout », conclua François ce soir-là, nous proposant cette prière humble et confiante que chacun pourrait faire en conscience : « À cause de l’orgueil de mon cœur, j’ai vécu distrait derrière mes ambitions et mes intérêts, sans réussir cependant à n’occuper aucun trône, ô Seigneur! L’unique possibilité d’exaltation que j’ai est celle-là: que ta Mère me prenne dans ses bras, me couvre de son manteau et me place à côté de ton Cœur. Et qu’il en soit ainsi ».
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Le message de Fatima dans notre vie aujourd’hui
Je vous propose ici, chers lecteurs, le chapitre sur ces événements spirituels extraordinaires publié dans mon livre « Prier 15 jours avec Marie, au cœur de ses apparitions » : https://www.nouvellecite.fr/librairie/prier-15-jours-avec-marie-au-coeur-de-ses-apparitions/
« Beaucoup d’âmes vont en enfer, faute de sacrifices et de prières pour elles »
Le village de Fatima, au Portugal, tirerait son nom de la fille d’un guerrier musulman ayant épousé un chevalier chrétien, au XIIème siècle. C’est là que le Ciel a choisi de se «desceller» à l’approche du troisième millénaire, comme pour jeter un pont entre Orient et Occident, durant une première guerre « mondiale » aux effets secondaires dramatiques incalculables : avec la destruction de l’empire austo-hongrois, dernière puissance catholique européenne unificatrice, la déstabilisation générale favorisera les pires fanatismes. En 1917 Lucie dos Santos est alors âgée de 10 ans, ses cousins François Marto et sa sœur Jacinthe ont 9 et 7 ans. Ils gardent leurs brebis ce dimanche 13 mai, du côté de la Cova da Iria – « le val de la paix » en portugais – quand soudain une grande clarté apparaît au-dessus d’un chêne vert isolé sur le pâturage. « N’ayez pas peur », dit aux enfants une dame vêtue de blanc, dont le sourire est voilé de tristesse. Ses mains sont jointes. Un chapelet aux grains blancs comme des perles pend à son bras droit. Elle repose, pieds nus, sur un petit nuage qui effleure l’arbuste. « D’où êtes-vous? » demande Lucie. « Je suis du ciel », répond l’apparition. Elle leur donne rendez-vous tous les 13 du mois jusqu’en octobre, à l’heure où le soleil est à son zénith, en proposant qu’ils s’offrent à Dieu « en acte de réparation » et de supplication « pour la conversion des pécheurs ». « Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde », suggère-t-elle avant de s’élever en direction du Levant, signe du Christ qui revient et vers lequel nous allons. Ce même jour, le 13 mai 1917, dans la chapelle Sixtine, Eugenio Pacelli est ordonné évêque : c’est le futur pape qui devra conduire l’Eglise durant la seconde guerre mondiale, et consacrera le genre humain au Cœur Immaculé de Marie, le 31 octobre 1942, lors de la clôture des fêtes du 25ème anniversaire des apparitions de Fatima, tournant décisif vers la défaite des « puissances de l’axe ». Pie XII, marqué profondément par le message de Fatima, proclamera le dogme de l’Assomption de Marie en 1950, après avoir vu trois fois le soleil tournoyer au-dessus des jardins du Vatican, selon ses confidences écrites retrouvées dans les archives par son biographe, Andrea Tornielli. Jean-Paul II échappera à un attentat le 13 mai 1981, par l’intercession de Notre-Dame de Fatima, et il renouvellera la consécration du monde le 25 mars 1984, en union avec tous les évêques, avant la « Perestroïka » en URSS puis la chute du mur de Berlin. Le 13 octobre 2013, au cœur de l’Année de la foi, le pape François prononça également cet « acte d’offrande » sur la place Saint-Pierre, devant la statue de la « Madonnina » venue spécialement de Fatima, l’implorant notamment de protéger notre vie entre ses bras : « Bénis et renforce tout désir de bien, ravive et nourris la foi, soutiens et illumine l’espérance, suscite et anime la charité, guide nous tous sur le chemin de la sainteté »…
« Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime »
Au début du XXème siècle les avertissements célestes prennent une tournure de plus en plus effrayante à Fatima, des perspectives « eschatologiques » s’ouvrent pour nous, relatives aux fins dernières. La lutte entre l’antique serpent et l’Immaculée se précise, comme il est écrit dans la Génèse (3,15), et au chapitre 12 du livre de l’Apocalypse : « Un grand signe apparut dans le ciel, une femme revêtue de soleil… ». Des évènements qui auront des conséquences majeures accompagnent ces apparitions en 1917, comme la Révolution d’octobre en Russie, mais aussi la « déclaration Balfour », qui fera date pour la création de l’Etat d’Israël sur la base d’un découpage territorial injuste, germe de guerres interminables. L’athéisme comme système d’Etat se met en place – aussi impitoyable envers la religion que le matérialisme des encyclopédistes – en même temps que vont s’imposer les nationalismes dominateurs prêts à toutes les violences au nom de l’idéologie d’une race élue prétendument supérieure ou d’une terre promise devenue la terre « possédée »… Devant la dimension quasi-géostratégique qui oriente l’évènement de Fatima au regard de l’histoire humaine en cours d’écriture, nous sommes sans voix, dépassés, au moins autant que le jeune François, qui lui ne pouvait que « voir », alors que sa sœur, Jacinthe, voyait et entendait la Vierge, et que Lucie, la plus grande, était la seule à converser vraiment avec elle. Ils avaient déjà vécu une expérience surnaturelle, liée à des phénomènes lumineux, dont ils n’ont parlé à personne. Plus d’un an auparavant en effet une lumière « plus brillante qu’un cristal ayant la forme d’un jeune homme » s’est manifestée à eux… trois fois. « N’ayez pas peur ! Priez avec moi », leur avait dit d’abord celui qui se présenta comme l’ange gardien du Portugal, « l’Ange de la paix ». « De tout ce que vous pourrez offrez un sacrifice au Seigneur » souligna-t-il, faisant cette prière : « Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n’adorent pas, qui n’espèrent pas et ne vous aiment pas ». Lors de sa troisième visite, portant un calice et une hostie, cet ange fit communier les enfants en les invitant à consoler Dieu. Quand des mois plus tard deux éclairs et une grande lumière arrêtent les jeunes bergers devant le chêne vert de la Cova da Iria, leurs cœurs sont donc préparés à accueillir la belle dame « plus brillante que le soleil », qui va leur confier un message destiné à l’humanité entière : Notre-Dame de Fatima vient comme une nouvelle Esther, cette jeune fille d’Israël qui, aux temps bibliques, sauva le peuple de Dieu de l’extermination prévue le 13 du mois d’Adar (Esther 7, 1-10).
« Mon cœur immaculé sera ton refuge »
Malgré le caractère apparemment tragique du message de Fatima, ce qui me frappe lors de la première apparition, le 13 mai, c’est que la Vierge donne du courage aux enfants, elle ouvre ses mains et répand sur les voyants un faisceau de lumière qui les pénètre « jusqu’au plus profond de l’âme » et les font se voir eux-mêmes en Dieu, racontera Lucie. François et Jacinthe vont mourir à l’entrée de l’adolescence – ils ont été béatifiés en l’an 2000 – Lucie au contraire vivra très âgée, jusqu’au 13 février 2005. Je ne sais pas ce qui m’attend mais une chose est sûre : ma mission de baptisé est de participer à ce combat de la lumière qui dissipe les ténèbres – « là où sont les ténèbres, que je mette la lumière », disait saint François – et pour cela je n’ai qu’un refuge : le Cœur Immaculé de Marie. « Ne te décourages pas ! Je ne t’abandonnerai jamais. Mon Cœur Immaculé sera ton refuge, et le chemin qui te conduira jusqu’à Dieu », me dit Notre-Dame de Fatima en ce neuvième jour de prière, comme elle l’a affirmé avec amour à Lucie dos Santos. Pourquoi suis-je autant touché par ces mots, à cet instant ? Parce que Marie ne laisse rien pénétrer en elle qui ne soit pas de Dieu, et c’est donc dans son Cœur que sera ma délivrance. Ce mystère du Cœur Immaculé de Marie s’éclaire soudain pour moi, et aujourd’hui “je te bénis, Père, d’avoir révélé cela aux tout-petits” (Matthieu 11,25). Le Cœur Immaculé de Marie deviendra ma demeure, et mon office quotidien sera d’être un petit « consolateur de Dieu » en compagnie de François, de Jacinthe et de Lucie. Les pastoureaux l’ont vu entouré d’épines, ce Cœur, dans la paume de la main droite de Marie, le 13 juin 1917. « Jésus veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé », expliqua-t-elle. « À qui embrassera cette dévotion, je promets le salut ; ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par moi pour orner son trône ». Le 13 juillet elle promet : « À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira… ». Elle leur a donné trois « secrets », dont la vision de l’enfer, et des prophéties sur les souffrances à venir de l’Eglise et du pape, ou plus exactement des papes, car l’histoire n’est pas finie. Ces formes horribles et répugnantes décrites par les enfants, dans un « océan de feu » où sont plongées les âmes des damnés, est-ce que je réalise que ce sont les démons qui veulent m’entrainer avec eux dans un désespoir éternel ? « Si l’on fait ce que je vous dis, beaucoup d’âmes seront sauvées, et on aura la paix », confie Marie, qui prescrit « la communion réparatrice des premiers samedis ». Le 13 août les voyants sont empêchés de se rendre sur place, enfermés pendant deux jours sur ordre des autorités locales. Marie leur apparaît le 19 août, elle insiste sur la nécessité de prier, précisant que « beaucoup d’âmes vont en enfer parce qu’il n’y a personne qui se sacrifie et prie pour elles ». La prise de conscience de la « réversibilité » découle de ma foi dans la communion des saints : les mérites ou les souffrances offertes d’une personne en état de grâce profitent au pécheur, où qu’il se trouve. Le 13 septembre la messagère céleste confirme son intention de faire un miracle en octobre « pour que tout le monde croie », et elle tient parole puisqu’un mois après ils sont 70 000 à voir le soleil danser comme une roue de feu – les journalistes en attesteront dans toute la presse – alors que l’apparition vient de révéler son nom : « Notre-Dame du Rosaire ». Ma liberté reste entière, mais je ne pourrai plus jamais dire que je ne savais pas… O Marie, à l’image de la reine Esther qui jadis sauva son peuple par la force de sa foi, tu veux maintenant sauver nos âmes de la mort éternelle, la plus redoutable destruction que nous ayons à craindre. Comme tu l’as demandé à Fatima je veux redire sans retard et par amour, après chaque dizaine du chapelet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer, et attirez au ciel toutes les âmes, surtout celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde ».
2 Comments
Même sans être sur place, le Saint Père nous a entraînés dans une contemplation en marche , tous pèlerins ensemble. Demeurons ensemble, dans ce manteau de Marie.
René
Merci pour cette synthèse éclatante. La prière proposée par le papa est d’une pauvreté magnifique et d’une grande justesse. Nous sommes si pauvres, si orgueilleux. Le Christ est Grand de nous avoir donné sa Mère pour Maman. Elle est le Chemin qui mène à Lui, et en venant sur notre pauvre Terre, avec l’Amour d’une Mère qui vient supplier ses enfants de ne pas aller à leur perte, elle vient munie du plus grand trésor, notre Jésus sur la Croix, lumineux dans son sacrifice, et resplendissant sur le chapelet que Marie vient brandir comme le signe du Salut, celui-là même que Dieu veut tant nous donner, si seulement nous nous donnons à Lui.